On connaîtra dans la soirée du dimanche 18 juin le visage définitif de l’Assemblée nationale pour le quinquennat à venir. C’est en effet ce jour-là que doit se tenir le deuxième tour des élections législatives organisées dans la foulée de la Présidentielle. 577 postes sont à pourvoir.
Ralliements, retraits pour faire barrage à l’extrême-droite, respects des consignes des états-majors des partis… la campagne de l’entre-deux-tours devrait être marquée par différents scénarios au sein de nombreuses circonscriptions de France métropolitaine et d’Outre-mer. Les triangulaires seront particulièrement scrutées. En 2012, on en avait dénombré trente-cinq, dont vingt-neuf en présence du FN.
Cette année encore, le parti de Marine Le Pen se saura particulièrement observé, lui qui avait placé, il y a cinq ans dans l’hémicycle, deux députés, Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard. Les observateurs avertis de la vie politique n’omettront pas non plus d’analyser le taux d’absention, les premiers pas des candidats investis par le mouvement politique En Marche ! ou encore les résultats obtenus par le PS après cinq ans difficiles de François Hollande à l’Elysée et ula campagne présidentielle tumultueuse de Benoît Hamon.
De nouvelles têtes attendues
Aucune prédiction n’est gage de certitude mais un point semble souffrir d’aucune contestation : un vent de renouveau risque fort de souffler dans les coursives du Palais Bourbon à l’issue de ce deuxième tour des élections législatives. Car outre l’arrivée possible de nouveaux visages issus de la société civile et affiliés à En Marche !, un certain nombre de députés sortants ont décidé de ne pas se représenter à leur réélection, en vertu de la loi interdisant le cumul des mandats. C’est par exemple le cas de Jean-François Copé (LR) qui a annoncé, le 11 avril, son intention de se consacrer à sa mairie de Meaux au détriment de son poste de la 6e circonscription de Seine-et-Marne.
Pour mémoire, pour assurer sa présence à ce deuxième tour, chaque candidat doit réunir, au scrutin précédent, au moins 12,5% des électeurs inscrits.