Une tentative d’incendie sans gravité a frappé, dans la nuit du mercredi 12 au jeudi 13 avril, le rez-de-chaussée de l’immeuble qui accueille le QG de campagne parisien de la candidate frontiste à la présidentielle.
Selon une source policière, l’origine des flammes n’est «pas naturelle, probablement d’origine criminelle», précisant qu’une inscription «FN vs KLM» avait été taguée à proximité. Marine Le Pen, invitée jeudi matin sur France 2, a déclaré ne pas avoir été mise au courant de la situation : «Je n'en sais strictement rien puisque les services de l'Etat ne nous ont pas contactés pour nous en informer»
Un groupe disant s’appeler «Combattre la xénophobie» a contacté l’AFP pour revendiquer cette action. Elle a été menée, selon ce collectif, à l’aide de cocktails Molotov et à la mémoire d’un homme prénommé Loïc, «tabassé par des militants FN il y a dix ans». L’interlocuteur a également déclaré auprès de l’agence de presse avoir mené une action similaire au siège du quotidien d’extrême droite Présent. «Ça va continuer tous les jours jusqu’aux élections», a-t-il précisé.
Caroline Parmentier, journaliste à Présent, a cependant indiqué qu’un policier était venu ce matin» pour vérifier les locaux du journal. «Il n'y a pas eu de tentative d'incendie» mais «nous avons le même tag sur notre façade d’immeuble».