Une jeune femme de 18 ans a déposé plainte, lundi 13 mars, à Limoges pour le viol dont elle aurait été victime la veille et qui aurait été filmé en direct par une «amie» sur l'application de vidéos Périscope, a-t-on appris mardi soir auprès de la police de Limoges.
«Nous sommes dans le cadre d'une enquête de flagrant délit et la qualification sur laquelle nous travaillons à cette heure est celle de séquestration et viol», a expliqué la police de Limoges à une correspondante de l'AFP.
Plusieurs vidéos
L'enquête commence à peine et «les circonstances sont troubles dans cette affaire, mêlant alcool, drogue et actes sexuels», a-ton indiqué de même source, précisant que la soirée au cours de laquelle se serait déroulé ce viol avait fait «l'objet de plusieurs vidéos sur le réseau social Périscope dont certaines ont disparu depuis».
Selon les premiers éléments de l'enquête, les deux jeunes filles, la victime présumée et l'auteur des vidéos, évoluent parmi «des jeunes en rupture, complètement accros à tous ces réseaux de nouvelle génération du type Snapchat et Périscope qui se filment partout, tout le temps en quête d'audience, dans une sorte de confusion entre réalité et fiction», a-t-on expliqué de source policière.
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Une internaute, parmi plus de 8.000 connectés à Périscope au moment des faits, avait aussitôt alerté la police. Ce n'est que lundi, lors du dépôt de plainte de la victime que le lien avec cette alerte a pu être établi, a-t-on appris de sources concordantes.