L’Etat au chevet des plus petits. La ministre des Familles, Laurence Rossignol, doit présenter mercredi 1er mars une série de mesures pour tenter de mieux repérer et de lutter contre les sévices faits aux enfants.
Conçue sur trois ans (2017-2019) et basée sur le modèle des plans mis en place depuis 2005 pour lutter contre les violences conjugales, cette initiative est la première du genre.
A lire aussi : Mort d'un garçon puni pour avoir fait pipi au lit : le beau-père et la mère placés en détention provisoire
Une large part dédiée à la prévention
Elle devrait consacrer une large part à la prévention, mais traiter aussi de l’accès des mineurs aux contenus pornographiques ou des conséquences des punitions corporelles sur les enfants.
Un plan de lutte contre les violences faites aux enfants dévoilé mercredi (@visactu) pic.twitter.com/RiETMJGdLj
— B3infos (@B3infos) 27 février 2017
Ce plan devra en outre s’attacher à recenser un phénomène encore très sous-évalué. La maltraitance des enfants, qui touche toutes les classes sociales, manque en effet cruellement de statistiques officielles.
L’association «L’enfant bleu» a toutefois mené une vaste étude en 2015. Selon cette enquête, 14 % des Français déclarent avoir été victimes de maltraitances (physiques, sexuelles et psychologiques) au cours de leur enfance. Soit près de 10 millions de personnes au total.