La DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) cherche à recruter quelques 600 «espions» d’ici à 2019 pour faire face aux menaces grandissantes du terrorisme et de la cybercriminalité.
Mais avant de satisfaire une vocation née devant les exploits de James Bond sur grand écran, mieux vaut être franc : un espion en 2017 n’a rien d’un homme froid ou grimé pour se fondre chez nos ennemis. Non, un agent de la DGSE en 2017 se doit d’être connecté voire geek. Les nouveaux agents qui seront recrutés devront être jeunes, diplômés, connectés «avec des allures de cadres issus de la banque ou d'un cabinet d'audit» écrit même Le Figaro qui révèle cette information.
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Avec cette vague de recrutement, la DGSE veut porter ses effectifs à 7.000 «espions». Un chiffre bien loin des 21.000 employés de la CIA américaine, mais révélateur d'une réelle montée en puissance pour faire face aux nouveaux formes de rapport de force entre les Etats de la planète. Parmi les profils recherchés, on s'éloigne donc du profil issu des écoles militaires. La DGSE rêve d'engager des jeunes gens sortant de grandes écoles de commerce ou d'ingénieurs ou encore d'instituts de technologie qui parlent anglais couramment.
Parler une langue rare
Elle a un faible pour les experts en physique nucléaire, en mathématique, en informatique et recherche desespérement des candidats parlant des langues rares (russe, chinois, persan, coréen ou encore de l'arabe et ses dialectes). Pour intensifier le recrutement de cette nouvelle génération d'espions, la DGSE offre un salaire entre 33.000 et 35.000 euros bruts par an à l'embauche voir même 40.000 euros pour certains postes.
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Pour espérer intégrer «la boîte», tous les candidats devront se soumettre à un examen d'entrée fait d’épreuves écrites et d’un grand oral avec jeux de rôles et mises en situation. Il ne reste plus qu'à préparer son CV.