Le consortium Alstom-Bombardier a remporté mercredi le contrat du RER nouvelle génération, l'un des plus importants dans l'histoire du ferroviaire en Europe.
La première tranche s'élèvera à 1,55 milliard d'euros, pour un montant total pouvant aller jusqu'à 3,75 milliards. «La part du consortium Alstom-Bombardier de cette première tranche s'élève à 1,1552 milliard d'euros (environ 70% Alstom-30% Bombardier)», le reste correspondant aux frais des études de conception, d'industrialisation, de suivi de projet et d'homologation, annoncent dans un communiqué le Stif (Syndicat des transports en Ile-de-France), qui avait passé l'appel d'offres et finance les trains, et la SNCF, chargée de mener cet appel d'offres.
L’épilogue de cet appel d’offres lancé en 2013 représente la plus grosse commande pour le réseau francilien depuis 1945.
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Avec une possible mise en production à partir de 2020, l’entrée en fonction de ces trains est attendue à l’horizon 2022, sur les lignes D (Creil-Melun-Malesherbes) et E (Saint-Lazare-Chelles-Tournan) du RER. Ils devraient être entièrement produits en France, dans le département du Nord, à Valenciennes, pour Alstom, et Crespin, pour Bombardier.
Ces deux constructeurs étaient les derniers encore en lice, après que l’Espagnol CAF ait été écarté en novembre, en raison de capacités de production jugées insuffisantes pour fabriquer autant de matériel.