Se mettre au sport, arrêter de fumer, suivre un régime… Le 1er janvier approche, et avec lui les traditionnelles bonnes résolutions de début d’année, réputées intenables.
Or, près de six Français sur dix (56 %), toutes catégories confondues, affirment en avoir respecté toutes ou certaines en 2016, selon un sondage de l’Institut CSA réalisé en exclusivité pour Direct Matin. Dans le détail, c’est la nature des résolutions qui explique en quoi elles sont plus ou moins suivies.
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Les jeunes plus déterminés
En premier lieu, les différences sont réelles en fonction de l’âge des personnes sondées. Alors que plus d’un Français sur dix (11 %) dit avoir tenu tous ses engagements, cette proportion grimpe à 17 % chez les 25-34 ans.
Un volontarisme qui serait probablement dû au fait que ces jeunes adultes sortent à peine d’une période d’insouciance et d’excès. «Ils sont les premiers à se motiver pour exercer une activité physique, consommer moins d’alcool ou arrêter le tabac», relève Jérémie Piquandet, directeur de clientèle au pôle Society chez CSA.
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Même constat chez les plus de 65 ans qui, de leur côté, ont davantage de liberté pour se réaliser. Ainsi, plus d’un senior sur deux (55 %) a respecté à la lettre certaines de ses résolutions, contre seulement 45 % pour la moyenne des Français.
Les plus démunis moins résolus
En revanche, la moitié des 35-49 ans (50 %) n’ont mis en pratique aucun de leurs engagements depuis janvier, un phénomène qui touche autant les hommes que les femmes. Selon Jérémie Piquandet, «les adultes ont une vie professionnelle bien remplie, et donc plus de moyens mais moins de temps».
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Autre enseignement de l’enquête : les individus issus des catégories populaires seraient moins disciplinés tout au long de l’année. Plus d’un sur deux (52 %) n’a réussi à tenir aucune de ses bonnes résolutions, contre seulement 42 % parmi les classes supérieures. «Passer plus de temps en famille, prendre un cours de gym, mieux manger… Tout cela a un coût que tous ne peuvent s’offrir», explique le spécialiste.