L’ancienne ministre fait face, à partir de ce lundi, à la Cour de justice de la République (CJR).
La juridiction d'exception juge les crimes et délits commis par les membres du gouvernement dans l’exercice de leurs fonctions. En cause : la gestion de Christine Lagarde du litige opposant Bernard Tapie au Crédit Lyonnais, concernant la revente, en 1994, d’Adidas.
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En 2007, alors à la tête de Bercy, l’actuelle patronne du FMI avait autorisé la mise en place d’un arbitrage privé. Ce dernier ayant donné raison à l’homme d’affaires, lui octroyant plus de 400 millions d’euros, Christine Lagarde avait ensuite renoncé, en 2008, à contester cette sentence.
La patronne du FMi risque la prison
Des décisions prises avec «légèreté» et dans la «précipitation», selon les enquêteurs, qui ont entraîné un détournement de fonds publics. Affirmant avoir agi «de bonne foi», l’ex-ministre risque jusqu’à un an de prison et 15 000 euros d’amende.
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Depuis 1993, date de la création de la CJR, seules sept personnes ont déjà comparu.