Une «Tatie Danielle» bis. Jugé jeudi en son absence par le tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan, le cas d’une sexagénaire multipliant les actes de violence sur les habitants de son quartier a alimenté la chronique judiciaire de la semaine.
Il faut bien avouer, qu’à force d’outrages et autres tentatives d’empoisonnement sur des animaux domestiques, la vieille dame avait réussi à devenir la terreur de son lotissement.
Les faits qui lui sont imputés se sont déroulés entre octobre 2014 et juin 2015. La lecture des compte-rendus de ses inombrables auditions en disent long sur le comportement déviant de la prévenue vivant seule, quasi recluse. A chaque question inhérente aux forfaits qu’elle a commis, la sexagénaire trouve des explications.
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De la mort aux rats dans un bol de raviolis
La mort aux rats dans un bol de raviolis devant chez elle ? «Pas de chats chez moi», commente-t-elle. Les coups de balai à l’endroit d’une voisine handicapée nécessitant 10 jours d’ITT ? «Elle ne sait pas tenir ses enfants». Un coup de poing distribué à un riverain (1 jour d’ITT) ? «Je ne supporte pas qu’il étende son linge aux fenêtres». Que dire encore de cette lame sortie de son sac à main en plein centre-ville ? «Les enfants du quartier me harcèlent», répond-elle.
Déjà condamnée à une peine avec sursis pour des menaces proférées en 2012, la sexagénaire a cette fois-ci écopé de deux mois de prison aménageables et de 1.200 euros d’amendes et d’indemnités à verser aux parties civiles.