Ce sont les deux points noirs des routes franciliennes. L’A86 et le périphérique arrivent en tête des axes les plus encombrés dans la région (et en France), selon une étude de l’entreprise Inrix, spécialisée dans l’étude du trafic mondial.
Quatre zones de l'A86, ainsi que huit zones du périphérique intérieur et extérieur apparaissent dans ce classement. Sans surprise pour ces deux boucles qui entourent l'agglomération. A la première place, le tronçon de l’A86 qui va de Saint-Denis à l’A14 représente 85,92 heures de retard cumulé sur un an.
Ensuite se suivent, de la deuxième à la sixième place, cinq portions du périphérique :
- de la porte Maillot à celle de Clignancourt (74,68 heures),
- de la porte de Saint-Cloud à celle d’Orléans (74,56 heures)
- et dans le sens inverse (72,08 heures),
- de la porte de Bagnolet à celle de Charenton (56,36 heures)
- et dans le sens inverse (54,64 heures).
Ces congestions ont surtout lieu le matin depuis l’est plus densément peuplé vers l’ouest où se trouvent les bureaux, puis dans le sens des retours le soir.
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Concernant l’A86, les trois portions d’Aubervilliers à Nanterre-Université, de Sénia-Thiais au viaduc de la Marne, et de Rosny-sous-Bois à Nogent-Champigny atteignent entre 38,88 et 50,36 heures de retard cumulé par an.
Ces dernières permettent en effet de contourner Paris, afin d’éviter son centre-ville, dont l’axe routier le plus emprunté – la voie George Pompidou sur la rive droite – est désormais fermée à la circulation. Cet itinéraire faisait d’ailleurs figure de huitième route la plus embouteillée, avec 41,88 heures de retard cumulé en un an.
Côté rive gauche, le tronçon allant du quai d’Ivry au quai d’Issy arrive, lui, en vingtième position avec 29,6 heures de retard cumulé. Mais que les Parisiens se rassurent, avec en moyenne 45,35 d’heures de retard cumulé, ils sont bien loin des Londoniens (101 heures), «champions du monde» dans ce domaine.