Entre 250 et 400 kilomètres d’embouteillage. C’est ce qu’endurent chaque jour aux heures de pointes les automobilistes de la région.
Pour «faire gagner du temps aux Franciliens et leur offrir une région où il fait bon vivre», Valérie Pécresse va présenter «un plan anti-bouchons» lors de la prochaine séance plénière du conseil régional, ce jeudi. La présidente LR d’Ile-de-France a ainsi révélé plusieurs pistes ce dimanche dans Le JDD pour limiter ces facteurs de stress, de pollution et de dépenses («8,5 milliards d’euros par an»).
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Valérie Pécresse veut tout d’abord aménager de nouvelles infrastructures sur six «points noirs» routiers de la région. Il s’agit par exemple de doubler la RD30 entre Plaisir et Elancourt (78) ou de construire un nouveau pont enjambant l’Essonne à Vigneux (91). L’élue compte également utiliser les voies d’arrêt d’urgence pour en faire une voie de trafic temporaire lors des embouteillages, afin de désengorger la chaussée. Des travaux en ce sens devraient bientôt commencer sur l’A3 à l’approche de Paris et sur l’A12 dans les Yvelines, pour une application dès l’an prochain.
La vitesse maximale abaissée aux heures de pointe ?
Les «effets accordéon», ces ralentissements soudains, sont aussi dans le viseur de Valérie Pécresse. Pour tenter de fluidifier le trafic aux heures de pointe, elle propose d’abaisser momentanément la vitesse maximale, en la diminuant de 130 à 70 km/h sur l’A13 aux portes de la capitale.
Enfin, l’élue souhaite développer «de nouveaux usages», en réservant notamment des voies aux véhicules transportant au moins trois covoitureurs ou pour les bus et les taxis, à l’instar de celles qui ont vu le jour sur l’A1 et l’A6 l’an dernier. Ce plan est doté d’un budget de 40 millions d’euros par an sur la mandature, soit 200 millions au total.