Une femme de 24 ans sera jugée ce lundi par le Tribunal correctionnel de Versailles pour «escroquerie». Cette dernière avait présenté aux policiers des faux certificats médicaux attestant de blessures, qui auraient été causées lors des attentats le 13 novembre 2015.
C’est un mensonge qui risque de lui coûter cher. Le procès d’une jeune femme de 24 ans, pour «escroquerie» et «tentative d’escroquerie», se tient ce lundi devant le tribunal correctionnel de Versailles.
Au lendemain des attentats du 13 novembre, cette mère de famille yvelinoise avait tenté de se faire passer pour une victime des attaques terroristes et avait produit de faux documents médicaux, espérant obtenir 20.000 euros de dédommagement.
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La jeune femme avait ainsi prétendu «avoir été soufflée par une explosion» à la terrasse du Carillon, à Paris, et «gravement blessée à un bras». Or, le bar avait été attaqué au fusil d’assaut, et non à l’explosif.
Des propos incohérents pour les enquêteurs de la sous-direction antiterroriste de la PJ, qui l’ont donc placée en garde à vue, où elle a reconnu les faits.
Egalement convoquée pour exercice illégal de la pharmacie, elle risque jusqu’à cinq ans de prison et 375.000 euros d’amende.