Dans le cadre de la candidature de la France à l’Exposition universelle de 2025, les visites des sept sites prétendant accueillir l’événement débutent ce lundi, avec celle du Triangle de Gonesse.
Les sites vont être étudiés de près. Le Triangle de Gonesse est le premier sur la liste. Mis à disposition par le Val-d’Oise, qui prévoit aussi d’y construire un quartier d’affaires, ce terrain de onze hectares proche de l’aéroport de Roissy, sera bientôt desservi par le futur Grand Paris Express.
Mais quatre autres collectivités ont aussi proposé des lieux pour accueillir le «village global» de l’Exposition universelle de 2025. D’ici à Noël, tous les sites auront été inspectés : la Plaine de l’Ourcq (93), Saclay (91), ceux des bords de Seine/Marne et de Sénia (94), et enfin les sites Erable et La Motte de Val Europe (77).
«Il s’agit de projets ambitieux qui vont façonner la grande couronne», souligne Jean-Christophe Fromantin, président du comité de candidature. «L’enjeu est énorme», tant «le centre de gravité de la métropole sera déplacé», affirme-t-il.
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Deux autres séries d’examens figurent au programme, sur les thèmes de l’accès des visiteurs aux sites, et du développement économique, culturel et social.
La désignation finale, cet été, reviendra au groupement d’intérêt public, dans lequel l’Etat, la région, la Métropole ainsi que la ville de Paris auront leur mot à dire.
Et si le budget, estimé à 3,5 milliards d’euros, semble colossal, le député-maire de Neuilly rappelle que le financement se fera «grâce au mécénat d’entreprise» et «sans mobilisation de l’argent public».
François Hollande doit envoyer prochainement une lettre de notification au bureau international des expositions, afin d’officialiser la candidature française.
«Les Pays-Bas et le Canada ont déjà renoncé à se présenter», assure Jean-Christophe Fromantin, évoquant le Japon et la Russie comme deux potentiels concurrents. La ville hôte sera connue en 2018.