C’est un pas de plus pour la candidature française. L’organisme ExpoFrance 2025, chargé de monter le projet d’une Exposition universelle à Paris, a dévoilé mardi soir ses principales orientations.
Le programme est ambitieux, avec un village au cœur duquel se situerait un globe géant de 127 mètres de diamètre (soit 1/100 000e de la Terre). Ce «centre innovant» serait composé à la fois de verre et d’écrans interactifs sur lesquels les cultures du monde seront présentées en réalité virtuelle. «L’idée est de faire de l’événement le vecteur vivant de toutes les contributions participant à l’enrichissement des connaissances», selon Jean-Christophe Fromantin, député-maire de Neuilly (92) et président d’ExpoFrance 2025.
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Tout autour de cette sphère, les visiteurs pourraient visiter les différents pavillons thématiques (innovation, tourisme…) et nationaux. L’ensemble doit être bordé par un immense jardin à la française de 20 hectares, l’équivalent en taille des Tuileries. Une conception qui rompt avec les expositions universelles traditionnelles et qui doit permettre à Paris de se démarquer de ses concurrents, comme Londres, Rotterdam, San Francisco ou Osaka, lors de la sélection finale en 2018.
Un pari pour l’avenir
Quant à la situation géographique du «Village global», elle, n’a pas été précisée. Le comité de candidature parle néanmoins d’un lieu «en dehors du Paris historique, au-delà du boulevard périphérique». Ce choix serait stratégique pour le développement du Grand Paris, notamment sur le plan économique. Doté d’un budget de 2,9 milliards d’euros, le projet pourrait rapporter au moins 25 milliards de retombées économiques. A moyen terme, l’Exposition universelle permettrait aussi de doper le tourisme, le commerce, l’industrie et la recherche avec 150 000 emplois pérennes.