Depuis les attaques qui ont ciblé la capaitale, la surveillance s'est accrue comme jamais dans le pays.
Pour les citoyens, la vigilance est ainsi presque devenue une seconde nature. Un virage sécuritaire initié quelques heures à peine après les attentats, avec la mise en place de l’état d’urgence, toujours en vigueur. Policiers et gendarmes ont été déployés par dizaines de milliers pour sécuriser les sites les plus sensibles du pays, épaulés par les militaires de l’opération Sentinelle.
Une présence accrue qui est allée de pair avec la surveillance des transports, et notamment la présence d’agents armés et en civil dans les trains et l’installation de portiques de sécurité pour les Thalys partant en Belgique, frappée par Daesh en mars dernier.
La riposte législative
Alors que des consignes draconiennes sont appliquées à l’entrée des magasins, des cinémas, des stades ou des salles de spectacle, le gouvernement a aussi musclé sa riposte sur le plan législatif. En plus des milliers de perquisitions et des dizaines d’assignations à résidence décidées dans le cadre de l’état d’urgence, plusieurs mesures anti-terroristes ont été votées. Parmi elles, la possibilité de retenir durant quatre heures un individu lors d’un contrôle d’identité ou l’autorisation des perquisitions de nuit.
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Les policiers, en plus de pouvoir fouiller les bagages des voyageurs, ont désormais le droit de conserver leur arme en dehors des heures de service, et sont davantage protégés par la loi s’ils ouvrent le feu sur un individu jugé dangereux. Souhaitant agir en amont, l’Etat a par ailleurs donné davantage de moyens à ses services de renseignements pour traquer les réseaux jihadistes, tentant de neutraliser, avant qu’il ne soit trop tard, le phénomène grandissant de la radicalisation.
Dernier théâtre d’opération, la prison. Les autorités y ont tenté, en vain, le regroupement des détenus les plus fanatiques. Autant d’initiatives qui montrent que la menace est, plus que jamais, à son maximum.