Les deux policiers qui ont été grièvement blessés dans l’attaque au cocktail Molotov de Viry-Châtillon sont «sains et saufs», a annoncé au Figaro le professeur Mimoun, chef du service de chirurgie plastique, esthétique et du traitement des brûlés de l’Hôpital Saint-Louis à Paris.
La policière a quitté l’hôpital mardi et est désormais traitée en soins externes. Son collègue de 28 ans, très sérieusement brûlé aux mains et au visage, reste hospitalisé mais son état est jugé «rassurant».
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Placé en réanimation, ce dernier a bénéficié d’une greffe prise sur son cuir chevelu. «Ses mains ont été traitées puis immobilisées par des fixateurs externes permettant ainsi de les maintenir dans la meilleure position pour qu’elles récupèrent au mieux leur mobilité», précise le professeur Maurice Mimoun.
Des séquelles importantes
Il souligne toutefois que si les deux policiers sont sains et saufs, ils devront toutefois faire l’objet de soins pendant encore longtemps : «il n’en demeure pas moins qu’une longue phase de rééducation et sans doute d’autres interventions chirurgicales seront nécessaires». «Le visage et les mains sont les deux zones du corps les plus visibles. C’est pourquoi, il est important de préciser que le diagnostic fonctionnel, social et esthétique des deux patients est quant à lui engagé. Ils garderont des séquelles importantes que nous nous efforcerons de limiter», ajoute-t-il au quotidien.