L'ancien président a voulu gagner des points, dimanche, lors de son meeting parisien, qui a pris des allures d'une démonstration de force.
Des milliers de militants ont écouté, sous une nuée de drapeaux tricolores, Nicolas Sarkozy, lors de son meeting du Zénith à Paris. Entouré de ses fidèles, Laurent Wauquiez, François Baroin ou encore Ingrid Betancourt, l’ex-président, malmené dans les sondages, a voulu redonner un coup de fouet à sa campagne pour la primaire de la droite.
.@NicolasSarkozy : "Allez dire que la France doit rester une grande Nation !" #NSZénith #ToutPourLaFrance pic.twitter.com/yYvhun8rhk
— Tout pour la France (@TTpourlaFrance) 9 octobre 2016
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Voulant se poser comme «porte-parole» de «la colère des Français», il a centré son discours sur le déclassement et la sécurité. En effet, jugeant que «la France ne peut pas rester là où elle se trouve», Nicolas Sarkozy a estimé que «la République, c’est l’autorité».
Je veux que les individus fichés S les plus dangereux soient placés dans des centres de rétention. #NSZénith #ToutPourLaFrance pic.twitter.com/QPPzVLEvsA
— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) 9 octobre 2016
Il a ainsi de nouveau proposé de mettre en œuvre deux référendums, le jour du second tour des législatives, sur «la suspension de l’automacité du regroupement familial» et l’internement administratif des fichés S les plus dangereux. Deux propositions critiquées, qui devraient être évoquées lors du débat entre les candidats de la primaire, jeudi soir.