Une volonté de transparence. La mairie de la capitale a indiqué ce mercredi que des mesures de la pollution seraient effectuées à Paris et dans les villes limitrophes, afin d’étudier l’impact sur la qualité de l’air d’une éventuelle piétonnisation de la rive droite des berges de Seine.
En clair, savoir si la fermeture des voies basses à la circulation entraînera un report des véhicules et donc de la pollution vers d’autres lieux. Deux campagnes de mesures sont prévues, cet hiver et au printemps prochain (vers les mois de mai ou de juin), en concertation entre la municipalité, la métropole du Grand Paris et l’Etat.
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Réalisées par l’association de surveillance Airparif, elles auraient notamment pour but d’analyser la présence de particules fines dans l’air. Les résultats seraient présentés après six mois, puis au bout d’un an. La piétonnisation des berges devrait être entérinée lors du Conseil de Paris qui démarre lundi prochain.