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Nicolas Sarkozy raille les propositions d'Alain Juppé

Nicolas Sarkozy a critiqué sans réserve les propositions d'Alain Juppé.[DENIS CHARLET / AFP]

Nicolas Sarkozy a raillé, samedi 26 août lors d'un meeting au Touquet (Pas-de-Calais), les propositions d'Alain Juppé qui se présente comme l'antithèse de l'ancien président des Républicains. 

Nicolas Sarkozy, sans nommer son rival, a dénoncé «le candidat du compromis bancal, des dénis de réalité et des demi-solutions sur l'immigration comme sur le reste». «J'ai proposé, apparemment ça a choqué quelques oreilles sensibles, de suspendre le regroupement familial tant que l'Europe ne se serait pas dotée d'une politique migratoire. C'est curieux, ça choque quand je le dis, quand madame Merkel le fait à l'endroit des réfugiés syriens personne ne le dit», a fait mine de s(étonner l'ancien chef de l'Etat, alors qu'Alain Juppé a jugé que ce ne serait «pas une attitude humaine». 

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«Je ne serai pas lecandidat des compromis bancals, des dénis de réalité et des demi-solution sur l'immigration comme sur le reste», a-t-il aussitôt poursuivi. Dans un passage sur la nécessaire «unité» de son camp et l'appel à une primaire qui ne «dérive pas dans des querelles de personnes», Nicolas Sarkozy a de nouveau pris à témoin le maire de Bordeaux, rappelant leur différence sur «l'identité nationale» qu'il a «toujours défendue». «Certains la voient heureuse», a-t-il dit, citant, encore une fois sans le nommer Alain Juppé. «D'autres, comme moi, la voient avec un regard plus réaliste».

«C'est notre mode de vie français»

Devant des soutiens, comme le vice-président Les Républicains de la région Hauts-de-France  Gérald Darmanin, le numéro deux des Républicains Eric Woerth, mais aussi devant Xavier Bertrand, Nicolas Sarkozy a lancé peu après : « choisissez qui vous voulez, préférez qui vous voulez, ne sifflez, pas ne critiquez pas, on a déjà assez à faire avec la gauche, le FN et même avec le parti des observateurs». 

Au lendemain de la décision du Conseil d'Etat de suspendre un arrêté interdisant le port du «burkini», M. Sarkozy a redit son souhait d'une loi interdisant ce vêtement mais aussi le port du voile à l'université, car «nous ne voulons pas de signe extérieur d'appartenance à une religion dans notre pays». «Nous ne l'acceptons pas, c'est la loi, c'est notre mode de vie français, c'est la culture française, c'est la tradition française, c'est comme ça que nous vivons et que nous voulons continuer à vivre», a-t-il lancé sous les clameurs du public.

«Je veux parler de la vie que vous vivez», a par aileurs lancé l'ancien président des Républicains. «Je veux que celui qui n'en peut plus d'avoir peur pour sa femme et ses enfants dans les transports en commun se dise» en pensant à Nicolas Sarkozy : «lui, il a compris ce qu'on vit», a dit l'ancien président. Alors que monsieur Juppé propose un pacte avec les responsables musulmans, Nicolas Sarkozy a lui estimé qu'il n'y a pas de compromis raisonnable avec l'islam radical politique», source delon lu ide menace pour les Juifs de France, les prêtres, les homosexuels, les femmes, la jeunesse.

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