Au moins 84 personnes ont été tuées dans la soirée du jeudi 14 juillet sur la Promenade des Anglais à Nice par un camion qui a foncé sur la foule, rassemblée pour le feu d'artifice de la fête nationale. En France et à l’étranger des attaques similaires ont marqué l’actualité récente.
Ainsi, la veille de l’attaque de Nice, en Israël, un Palestinien a été abattu le mercredi 13 Juillet 2016, après avoir tenté de percuter avec son véhicule des soldats israéliens. L’attaque s’était produite près de à Al-Ram, au nord de Jérusalem.
Israeli police shoot and kill Palestinian who accelerated his car in their direction in al-Ram - https://t.co/nBOkHm7pX7
— The Camel's Nose (@TheCamelsNose) 13 juillet 2016
Lors d’une opération ayant permis de découvrir un atelier de production d’armes, des soldats ont repéré une voiture qui se dirigeait vers eux. Un des soldats qui s’est «senti en danger» a alors ouvert le feu, a déclaré la porte-parole de l’armée israélienne.
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En choisissant la date du 14 juillet, l’attentat de Nice, par un camion bélier, pourrait ainsi s’inspirer des attaques aux voitures béliers du Hamas mais rien, à ce stade, ne permet d’étayer cette hypothèse.
Les précédents de Nantes et Dijon en 2014
Et si l’attentat de Nice choque, de par son ampleur et le nombre de victimes, la France a connu en 2014 au moins deux attaques suivant ce mode opératoire. Le 22 décembre 2014, une fourgonnette blanche fonce sur le marché de Noël, à Nantes, faisant un mort et dix blessés. Le meurtrier, originaire de Charente-Maritime, avait 1,8 g d'alcool dans le sang, et avait écrit sa «haine de la société». Il s'est suicidé en prison en avril dernier.
Quelques jours auparavant, un automobiliste avait blessé treize passants à Dijon en criant «Allah Akbar». Il avait fait 157 passages en hôpital psychiatrique et le parquet avait déclaré qu'il ne s'agissait pas d'une attaque terroriste. Selon le Bien public, les photos des blessés avaient été reprises par Daesh. Son cas est toujours en cours d’instruction par la justice.
Trois militaires fauchés au Canada
Toujours en 2014, en octobre, un Canadien de 25 ans récemment converti aux thèses jihadistes avait foncé au volant de sa voiture sur trois militaires, en tuant un et en blessant un autre, au bord d'une route dans la banlieue de Montréal. Cerné par la police au terme d'une course-poursuite, l'assaillant s'était extirpé de son véhicule, couteau en main, avant d'être abattu. En rupture familiale, le jeune homme voulait rejoindre la Syrie.
Depuis plusieurs années, Al-Qaïda et Daesh exhortent, à longueur d'articles ou de vidéos diffusées sur Internet, leurs recrues et leurs volontaires à passer à l'action sans attendre, sans ordres précis, sans organisation pour les entraîner ou les soutenir.