Le gouvernement entend augmenter la protection des policiers après le drame de Magnanville.
Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a reçu mardi après-midi les syndicats de police, après l'attentat ayant visé deux agents des Yvelines. Habituellement, les policiers doivent laisser leur arme au bureau, sauf durant l'état d'urgence, où ils sont autorisés à la porter y compris en dehors du service.
La mesure prolongée sur la base du volontariat
Or les agents de police sont menacés par Daesh. Pour augmenter leur sécurité, le gouvernement a donc annoncé le prolongement de la mesure au-delà du 26 juillet, date de fin du régime d'état d'urgence, sur la base du volontariat. Il s'agissait là d'une demande de longue date de la part de ces fonctionnaires.
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Par ailleurs, les policiers ont demandé au ministre de l'Intérieur à «anonymiser» certaines procèdures, en faisant en sorte que le nom de l'agent rédigeant un procès verbal puisse disparaître de la procédure, afin de le protéger. De même, les syndicats ont aussi réclamé une revalorisation salariale et à ce que les patrouilles se fassent par trois, contre deux actuellement.