Plus de 695.000 candidats au baccalauréat vont ce mercredi plancher sur leur première copie d’examen et ce, à partir de 8h. La moitié d’entre eux passent le bac général (52,1 %), les autres visent un bac professionnel (28,2 %) ou technologique (19,7 %).
Et parmi ces aspirants bacheliers, tous les profils sont présents, puisque le benjamin de cette session 2016 n’a que 14 ans, et son doyen 82. Comme d’habitude, la philosophie ouvre le bal ce matin. S’ensuivront, pour le bac général, l’épreuve d’histoire-géographie (demain), puis de langue vivante 1 (vendredi).
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Après un week-end pour se reposer et réviser une dernière fois, le marathon reprendra de lundi à mercredi avec, selon les séries, la littérature, les mathématiques, les sciences économiques et sociales, ou encore la physique-chimie. A terme, quatre millions de copies seront corrigées par quelque 170 000 correcteurs.
La triche sévèrement réprimée
Si elle reste contenue (1,2 candidat pour 1 000 en 2015), la fraude reste une préoccupation majeure des autorités, notamment à cause de l’utilisation des nouvelles technologies. Depuis 2013, toutes les académies sont ainsi équipées de détecteurs de smartphones, dont le nombre et l’emplacement sont confidentiels. Et, pour tout audacieux qui oserait lorgner sur une antisèche, la sanction est lourde.
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Selon la gravité de la fraude, elle peut aller d’un simple blâme à une interdiction d’inscription dans un établissement public du supérieur, en passant par la privation de toute mention et l’impossibilité de repasser le bac pendant une durée de cinq ans. Cette année, l’examen s’ouvre dans un contexte très particulier, avec notamment la fin des inondations, les menaces de grèves des transports, l’Euro de football et des dispositifs de sécurité considérablement renforcés.