La grève à la SNCF a été reconduite pour jeudi par toutes les assemblées générales de cheminots de la région parisienne et dans de nombreuses autres régions.
Ce sera la neuvième journée consécutive de grève. Depuis le 1er juin, la grève, très suivie par les personnels roulants, est reconduite de jour en jour malgré les appels du président de la République et du Premier ministre et un projet d'accord consacrant le maintien du régime de travail actuel à la SNCF consacrant le maintien des règles internes actuelles (RTT, repos) et en améliorant d'autres (travail de nuit).
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Il devrait y avoir jeudi en moyenne 4 TGV sur 5 en circulation, un train sur deux sur les lignes Transilien et Intercités, et 6 TER sur 10, selon les prévisions de la SNCF. La direction recensait encore 8,3% de grévistes mercredi, tous personnels confondus, dont une forte proportion de conducteurs.
Notant les "améliorations arrachées", la CGT-cheminots, premier syndicat de l'entreprise ferroviaire, n'a pas donné de mot d'ordre. Elle s'en remet aux assemblées générales. De leur côté, SUD-Rail (troisième) et FO (non représentatif) ont appelé à poursuivre le mouvement, SUD appelant même à une amplification.
Comme la CFDT, l'Unsa-ferroviaire (deuxième) a annoncé qu'elle signerait le projet d'accord, ainsi que la convention collective du secteur ferroviaire. La CGT va, elle, consulter ses adhérents sur l'accord d'entreprise mais ne signera pas la convention collective, tout comme SUD et FO. Quant au "décret socle" fixant les règles de travail communes à l'ensemble du secteur ferroviaire, il sera publié jeudi, a annoncé Manuel Valls.