Plus qu’un événement, c’est une dynamique que le pays veut créer. La France a présenté ce jeudi son plan afin d’organiser l’Exposition universelle dans le Grand Paris, en 2025.
"J’ai confiance dans la réalisation de ce grand et beau projet", a notamment souligné le député-maire de Neuilly, Jean-Christophe Fromantin (UDI), qui en est à l’origine.
Une ambition qui fédère l’Etat, la mairie de Paris, les élus franciliens, les entreprises ou encore le monde de la recherche, dont le mathématicien Cédric Villani. "Ce n’est que par une mobilisation très large que l’on peut réussir", a d’ailleurs estimé le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron.
Douze galeries thématiques
Articulé autour d’un thème large, baptisé "Au cœur des territoires s’ouvre celui des hommes", l’Exposition universelle en France comporterait un village officiel composé de douze galeries thématiques (innovation, tourisme…), plutôt que des pavillons représentant des pays.
«J’ai voulu confier le projet à des étudiants de grandes écoles et d’universités, car ce seront eux les grands acteurs de demain», selon Jean-Christophe Fromantin.
Se démarquer des villes concurrentes
Le village est estimé à 500 millions d’euros sur les 2,9 milliards de dépenses totales prévues. Cette somme serait financée sans fonds publics, à l’image de l’Exposition universelle de 1889 – celle de la tour Eiffel – qui s’était appuyée sur les sociétés privées et une souscription populaire. Elle serait couverte par 3,1 milliards d’euros de recettes, notamment par la vente de billets (80 millions de visiteurs attendus).
Mais pour se concrétiser, Paris doit d’abord se démarquer de ses concurrents. Les villes de Rotterdam, de San Francisco ou de Londres, l’éternelle rivale qui avait arraché les JO de 2012 à la France, comptent bien elles aussi organiser l’événement, après Milan cette année et Dubaï en 2020.