La mosquée Sunna de Brest, où exerce l'imam salafiste Rachid Abou Houdeyfa, a rappelé vendredi qu'elle n'avait pas été fermée, contrairement à ce qu'a affirmé jeudi soir le président François Hollande dans l'émission "Dialogues citoyens".
"Le chef de l'Etat a affirmé à tort que la mosquée Sunna de Brest, où l'imam intervient ponctuellement, a été 'fermée'. Il s'avère pourtant que ce n'est pas le cas et nous pensons que le chef de l'Etat a dû être mal renseigné ou qu'il s'est trompé de dossier (et de mosquée)", indique le Centre culturel et islamique de Brest (CCIB), dont dépend la mosquée, dans un communiqué publié vendredi matin sur son site internet et partagé sur la page Facebook de Rachid Abou Houdeyfa.
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La mosquée Sunna avait cependant fait l'objet d'une perquisition administrative en novembre 2015, quelques jours après les attentats de Paris. Aucune interpellation n'avait alors eu lieu dans le cadre de cette opération.
Le jeune prédicateur à la longue barbe, et dont les vidéos au contenu intégriste ont plusieurs fois fait polémique sur les réseaux sociaux, avait dénoncé les attentats survenus à Paris, les qualifiant dans une vidéo d'actes "barbares" et assurant qu'ils n'ont "rien à voir avec l'islam".