Manuel Valls reçoit lundi matin à Matignon les organisations étudiantes et lycéennes toujours opposées à la loi travail.
Une rencontre qui intervient au terme d’un week-end mouvementé, marqué par une série de contestations émaillées d’incidents, dans tout le pays. En première ligne de ces rassemblements, les jeunes dénoncent une «précarisation» de leurs conditions de travail.
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Le Premier ministre pourrait donc faire une série d’annonces pour calmer leur colère. Il s’est dit en effet «prêt à regarder» certaines propositions des organisations étudiantes, afin d’«améliorer l’ensemble des politiques publiques vers la jeunesse».
Ces pistes de travail ont d’ailleurs été évoquées mercredi dernier, alors que les jeunes étaient reçus au ministère de l’Education nationale par Najat Vallaud-Belkacem (Education), Myriam El Khomri (Travail) et Patrick Kanner (Jeunesse). Si, au terme de la rencontre, William Martinet, le président du principal syndicat étudiant (Unef) a regretté des «désaccords», il a salué un «cadre de dialogue qui permettra de faire bouger les choses».
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Parmi les pistes évoquées pour «faciliter l’insertion» des jeunes, l’Unef veut notamment que soit augmenté le nombre de places en formation professionnelle. Une allocation au niveau équivalent RSA a aussi été évoquée.
Par ailleurs, le gouvernement envisagerait d’autres mesures en faveur de la jeunesse, dans le projet de loi «égalité et citoyenneté», en cours de préparation. Un comité interministériel, organisé mercredi, sera consacré au texte.