La molécule du laboratoire portugais Bial testée à Rennes a causé l'accident survenu en janvier lors de cet essai clinique, estime un groupe d'experts qui pointe notamment un effet d'accumulation des doses administrées mais aussi les antécédents médicaux de certains volontaires.
"C'est clairement la molécule qui est en cause. L'élément commun entre les victimes, c'est bien la molécule", a commenté Dominique Martin, directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), après la publication lundi soir du premier rapport de ce groupe, mis en place par l'ANSM.
Cette molécule "BIA 10-2474" avait principalement des visées antidouleur. Six volontaires, participant à l'essai clinique de Phase 1 de cette substance, avaient été hospitalisés en janvier à Rennes et l'un d'eux était décédé. Quatre des survivants présentaient des lésions cérébrales et un autre aucune.