S’assurer que les actes allant à l’encontre de la laïcité soient «systématiquement signalé et sanctionné le cas échéant», de l’avertissement jusqu’au licenciement.
Voilà l’objectif de la délégation générale de l’éthique qui doit être mise en place mardi par la RATP. Concrètement, tous ses salariés pourront désormais saisir cette instance rattachée directement à la PDG, Elisabeth Borne, sans passer par une chaîne hiérarchique. «La présidente a indiqué à plusieurs reprises sa volonté de fermeté et de ne laisser aucune dérive s’installer», explique-t-on du côté de la direction de la régie. Mais on y souligne aussi que seuls une quarantaine de signalement ont lieu par an, soit 0,1% des 45 000 employés.
Les langues se délient
Depuis les attentats de Paris, plusieurs témoignages (comme sur le site de l'Obs) ont pourtant fait surface quant au non respect de la laïcité parmi certains employés de la régie. L’autorisation du port d’arme aurait d’ailleurs été retirée à deux agents du Groupe de protection et de sécurisation des réseaux (GPSR) ces dernières semaines pour radicalisation islamiste. Par ailleurs, Samy Amimour, l'un des kamikazes du Bataclan, a travaillé à la RATP de l'été 2011 à juillet 2012.
[Mise au point] @le_Parisien @LeJDD @Europe1 @LePoint La #RATP exige de tous ses salariés un respect du principe de #laïcité.
— Groupe RATP (@GroupeRATP) 17 Novembre 2015