Le conseil départemental de la Seine-Saint-Denis a tenu mardi une réunion sur les violences et le harcèlement sexuels ou les violences conjugales (dont seraient victimes 4 000 femmes au moins dans la région).
L’institution veut ainsi présenter ses mesures, comme le téléphone portable d’alerte, remis par le procureur aux femmes en très grand danger, ou le dispositif de prise en charge des enfants. Organisée avec l’Observatoire départemental des violences envers les femmes, cette 11e édition s’accompagne d’affiches évoquant des situations concrètes : viol par une connaissance (86 % des agressions), harcèlement de rue et mains baladeuses dans les transports en commun, également punis par la loi. «Nous défendons le droit des femmes à disposer de leur corps», a indiqué hier Stéphane Troussel, président PS du département.
