Le gouvernement met en place cette semaine une campagne pour lutter contre le harcèlement des femmes dans les transports en commun.
«T'es bonne», «Réponds sale chienne»… voilà les noms de quelques stations d’une ligne de transport fictive figurées dans une affiche qui décrit les invectives de plus en plus en plus violentes d'un agresseur. Il y a aussi la ligne des victimes désemparées, avec les stations «Je sens sa main là», «J'ai peur», «Pourquoi personne ne fait rien ?». Et la ligne des témoins : «Pourquoi il la colle comme ça ?» ou «Je fais quoi ?». Toutes s'achèvent par le terminus : «Stop - Ça suffit»
A grands renforts d’affiches et de panneaux numériques dans les métros et les gares, de vidéos sur Internet et les réseaux sociaux, cette campagne nationale veut briser les tabous, interpeller les voyageurs et rappeler que le harcèlement est puni par la loi.
Campagne de lutte contre le harcèlement dans... par direct-matin
Un agresseur encoure ainsi 6 mois de prison et 22.500 euros d'amende pour injures ou menaces, cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende pour baisers forcés, mains aux fesses, frottements.