Le secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies, indique que le contrôle des nombreux passagers du réseau ferroviaire entraîne de par sa nature de la discrimination.
Après l'attaque du Thalys Amsterdam - Paris vendredi dernier, le Premier ministre, Manuel Valls, avait annoncé dans la foulée le renforcement des messages de vigilance dans les gares de France. Et ce dernier de préciser que le contrôle aléatoire des bagages allait être renforcé. Un problème de taille, compte tenu du nombre de passagers qui utilisent le réseau ferroviaire français, en particulier en cette fin de vacances d'été.
Face à ce défi, le secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies, a ainsi indiqué ce lundi sur les ondes d'Europe 1 que la fouille des bagages était forcément imparfaite : "Je préfère qu'on discrimine effectivement pour être efficaces, plutôt que de rester spectateurs", a-t-il martelé, défendant ainsi la volonté du gouvernement d'agir face à la menace.
Dès qu'on parle de contrôle aléatoire il est opposé le risque de discrimination. Ce risque existe mais ne doit pas nous empêcher d'agir. 2/3
— Alain Vidalies (@AVidalies) 24 Août 2015
Un contrôle "ponctuel"
Pour justifier le déploiement actuel des forces de sécurité, Alain Vidalies a rappelé que pas moins de "deux milliards" de personnes prennent chaque année le train dans l'Hexagone, soit "vingt fois plus" que l'avion. Conséquence : le contrôle des bagages est forcément "ponctuel", selon lui.