Berenyss,la fillette de 7 ans disparue dans l’après-midi du jeudi 23 avril à Sancy en Meurthe-et-Moselle, a été retrouvée saine et sauve. Elle a regagné le domicile familial ce vendredi matin. L'enfant a bien été enlevée mais n’a pas été victime de violences physiques ou sexuelles. L’alerte enlèvement a été levée mais le ravisseur reste activement recherché.
C’est la fin d’une longue angoisse de huit heures pour les parents de Berenyss, cette petite fille de 7 ans, disparue le jeudi 23 avril vers 15 heures alors qu’elle faisait du vélo, non loin du domicile familial situé à Sancy, en Meurthe et Moselle.
La présence d’un fourgon blanc conduit par un homme d’une quarantaine d’années aperçu au moment des faits avait conduit les autorités à enclencher le dispositif "Alerte Enlèvement", une procédure de recherche à grande échelle fortement relayée par les médias pour une disparition jugée très inquiétante.
❗#MeurthetMoselle URGENT "ALERTE ENLÈVEMENT" lancée suite à l'enlèvement de Bérényss à SANCY (54) - #MerciRT pic.twitter.com/54zU2Ji98N
— GendarmerieNationale (@Gendarmerie) 23 Avril 2015
Enlevée mais retrouvée saine et sauve
Berenyss a été retrouvée saine et sauve jeudi soir vers 23 heures devant une maison de Grandpré, un village des Ardennes, situé à deux heures de voiture du lieu de l’enlèvement. Elle a, selon les déclarations du procureur de Briey, Yves Le Clair, bien été kidnappée.
La fillette n’a toutefois "pas été victime de violences, ni physiques, ni sexuelles", toujours selon les déclarations du magistrat. Des informations confirmées par des analyses médicales effectuée sur la fillette ce vendredi.
Libérée de son ravisseur, Berenyss a simplement frappé à la première porte, et la résidente, médecin de profession, lui a ouvert avant d’alerter les autorités.
"Suite à la diffusion de l'alerte enlèvement, la médecin a tout de suite compris de quoi il s'agissait", a précisé le procureur.
L'alerte enlèvement levée, le ravisseur recherché
"Le dispositif a été levé, mais les recherches se poursuivent, pour interpeller l'auteur ", a ajouté le magistrat.
Désormais, "il faudra notamment déterminer ce qui s'est passé pendant huit heures."
Berenyss est rentrée chez elle à Sancy ce vendredi matin après avoir été brièvement hospitalisée. Les analyses médicales n'ont pas révélé de violences sexuelles ou physiques.