Herbicides, pesticides, insecticides... Les cheveux des femmes en Ile-de-France contiennent un cocktail de produits chimiques inquiétant. C’est le résultat d’une étude publiée ce jeudi par l’association Générations Futures.
Selon cette enquête, en moyenne, une vingtaine de résidus de perturbateurs endocriniens, essentiellement des pesticides, ont été trouvés dans les cheveux des 28 Franciliennes participant à l’expérience, toutes âgées de 18 à 44 ans. De plus, pas moins de sept substances (dont cinq insecticides) ont été décelées dans tous les échantillons capillaires. Parmi ces produits chimiques, plusieurs "sont pourtant interdits en France", selon les chercheurs.
Ces perturbateurs endocriniens, présents dans l’alimentation, les plastiques, les tissus, les produits ménagers, mais aussi dans l’air, l’eau et les sols, peuvent potentiellement alterer le bon fonctionnement des hormones et causer des anomalies physiologiques et de reproduction. Ces dernières peuvent notamment être transmises au foetus chez les femmes enceintes.