Les membres du bureau confédéral (direction resserrée) de la CGT, incluant le numéro un Thierry Lepaon, ont décidé de remettre leur mandat à la disposition du Comité confédéral national (CCN, "parlement" de la centrale) le 13 janvier, mais cela n'équivaut pas à une démission, a appris mardi l'AFP auprès de la CGT.
Lors de leur réunion lundi soir, les neuf membres du bureau - le dixième administrateur-trésorier, Eric Lafont ayant déjà démissionné- ont décidé de remettre leur mandat à la disposition du CCN. Celui-ci pourrait alors les rejeter ou les reconduire, a-t-on indiqué.
Le secrétaire général "Thierry Lepaon vient d'annoncer devant la Commission exécutive", direction élargie de la centrale réunie depuis la matinée, que "le bureau, y compris lui-même, ont décidé de mettre à disposition leur mandat au CCN, ce qui ne veut pas dire qu'ils démissionnent", a précisé la CGT.
Cette décision "doit être votée" par la Commission exécutive, dont la réunion se poursuivra mercredi, a-t-on ajouté.
La Commission exécutive de 56 membres est réunie à huis clos pour des débats qui doivent durer deux jours, avec au menu le sort du numéro un, empêtré dans des affaires liées à ses dépenses.
De nombreuses voix se sont élevées à la CGT pour demander sa démission, notamment celle de l'ex-dirigeant Louis Viannet.