Alors que le plan antipollution doit être présenté en février, les 1 000 à 2 000 cars de tourisme circulant chaque jour à Paris au diesel sont décriés par les élus.
Le Conseil de Paris, qui se tenait jusqu’à ce mercredi, a d’ailleurs adopté un vœu pour relever leurs tarifs de stationnement dès le 1er mai. Ceux-ci tripleront pour atteindre 96 euros par jour, des réductions étant possibles pour les véhicules les plus récents, moins polluants.
L’opposition est d’accord sur le principe mais veut aller plus loin, avec un tarif à 192 euros la journée. «D’ici à un ou deux ans, les cars immatriculés avant 2014 devraient même être interdits», défendait hier Julie Boillot, conseillère UMP de Paris. En contrepartie, elle propose des navettes fluviales et terrestres, avec des véhicules électriques.
En attendant, la ville «préfère agir de manière concertée, avant de durcir les prix progressivement», selon Christophe Najdovski, l’adjoint EELV aux transports.