Mise en examen mercredi dans l'affaire de l'arbitrage Tapie, la présidente du FMI, Christine Lagarde ne veut pas entendre parler de démission.
«Je retourne travailler à Washington dès cet après-midi». Christine Lagarde a clairement affiché sa position ce mercredi quant à son avenir à la tête du Fonds monétaire international. Mise en examen pour «négligence» dans l’affaire de l'arbitrage Bernard Tapie - Crédit Lyonnais concernant la vente d’Adidas, l’ancienne pensionnaire de Bercy ne compte pas quitter la direction générale de l’institution.
Mise en cause par la Cour de justice de la république, qui l’avait placée sous le statut intermédiaire de témoin assisté l’an dernier, Christine Lagarde juge sa mise en examen «totalement infondée». L’ex-ministre a par conséquent demandé à son avocat d’envisager «tous les recours» judiciaires possibles afin de contrecarrer cette décision.
Le FMI, dont elle avait pris la tête en 2011 suite au départ forcé de Dominique Strauss-Kahn, lui a toujours assuré de son soutien dans cette affaire. Et s’est refusé, aujourd'hui, à tout commentaire.