Le jeune homme suspecté de viol et d'agressions sexuelles sur une femme handicapée mentale dans une rame déserte du RER C, en région parisienne, a été mis en examen vendredi et écroué, a-t-on appris par le parquet de Versailles.
Il est mis en examen pour viol et agressions sexuelles sur personne vulnérable.
Interpellé mercredi matin chez ses parents à Bagneux (Hauts-de-Seine), le jeune homme a reconnu une partie des faits lors de sa garde à vue à la brigade des réseaux ferrés (BRF) de la préfecture de police de Paris.
"Il reconnaît les attouchements, l'onanisme, mais pas la fellation", qui est un viol en droit français, avait indiqué jeudi une source proche de l'enquête.
Le suspect a notamment été identifié grâce aux images de la vidéosurveillance, qui a permis de retracer le parcours du jeune homme après l'agression, depuis la gare de Meudon jusqu'à Bagneux, où il est connu de la police pour des agressions sexuelles.
Domiciliée à Guyancourt (Yvelines), la victime, qui souffre d'un handicap mental, avait déposé plainte pour viol samedi soir au commissariat.
Selon ses déclarations, ce jour-là, vers 19H00, elle voyageait dans une rame du Transilien entre Paris et Saint-Quentin-en-Yvelines lorsqu'un homme s'est assis à côté d'elle et s'est masturbé sous ses yeux. Il l'a ensuite contrainte à une fellation et s'est livré à des attouchements à travers ses vêtements avant de prendre la fuite. La victime, en état de choc, avait appelé la police au terminus du train et avait été immédiatement prise en charge.
Les enquêteurs avaient rapidement pris au sérieux la version de la jeune femme. Des prélèvements buccaux ont été effectués, ainsi que des prélèvements sur ses vêtements pour détecter des traces ADN.
En septembre 2013, la cour d'assises de l'Essonne a condamné un homme de 20 ans à neuf ans de prison ferme pour avoir violé une jeune femme dans une rame déserte du RER D en décembre 2011.