La communauté urbaine Marseille Provence Métropole (MPM) a voté vendredi un nouveau contrat local de propreté qui réorganise notamment le ramassage des ordures après l'annulation du "fini-parti" par la justice en avril, a-t-on appris auprès du service de presse.
Le plan prévoit que les agents du nettoiement ou du ramassage des ordures ménagères partent "quand le travail sera fini", avait annoncé le président UMP de MPM, Guy Teissier, selon lequel "le +fini-parti+ à l'ancienne n'existe plus".
Le système dit du "fini-parti" permettait aux agents de terminer leur service une fois leur travail accompli. En 2007, un rapport de la chambre régionale des comptes avait quantifié à 3 heures 30 le temps de travail effectif des agents.
En avril, la justice administrative avait annulé cette partie du règlement intérieur de MPM, qui "aurait dû être soumise au vote des conseillers communautaires" car elle "modifie le temps de travail" et avait laissé six mois à la collectivité pour modifier son règlement.
Le nouveau système prévoit une journée type de 7 heures 30 pour les agents de la propreté, avec 5 heures 30 de temps de collecte minimum, avait expliqué M. Teissier en précisant qu'il "laisse toutefois la porte ouverte à un départ anticipé des agents "sous réserve que la collecte soit achevée pour l'ensemble du secteur, et après vérification sur le terrain par la maîtrise de la qualité du travail effectué".
Le syndicat des agents territoriaux FO (majoritaire) avait appelé à une grève de 24 heures début juillet pour protester contre le projet de MPM, qui prévoyait initialement une application stricte de la journée type.
Le fini-parti avait été au centre la campagne municipale à Marseille. Le candidat socialiste, Patrick Mennucci, avait promis la suppression de ce système, symbole selon lui, de la "cogestion" entre FO et les élus marseillais.
Le nouveau plan doit être mis en place dans trois secteurs début septembre, avant son extension à l'ensemble de la communauté urbaine "au plus tard à la fin de l'année, selon M. Teissier.