Une union destinée à encore mieux partager. Autolib’ et PagesJaunes mettent en commun leurs compétences pour proposer aux utilisateurs du réseau d’auto-partage francilien une toute nouvelle fonctionnalité.
Les voitures électriques vont voir apparaître à leur bord ces prochaines semaines l’application PagesJaunes, destinée à les informer et les diriger vers les professionnels qui les entourent. Vincent Bolloré, PDG du groupe Bolloré, et Jean-Pierre Remy, à la tête de Solocal Group, se félicitent de cet outil «"auto-mobile".
En quoi consiste ce nouveau service installé à bord du réseau Autolib’ ?
Vincent Bolloré : Sur l’écran du véhicule, cette application va permettre d’avoir l’ensemble des services de professionnels possibles dans son environnement : les restaurants, les banques, les hôpitaux les plus proches… Un seul clic donne accès à une information immédiate, puis le GPS indique le chemin pour s’y rendre. Elle est destinée à l’Autolib’, mais aussi aux Bluecar des particuliers, des entreprises et des municipalités.
Comment est né ce partenariat ?
Jean-Pierre Remy : Nous sommes deux des services les plus locaux et les plus partagés de France. Dans l’Autolib’ arrive l’une des applications les plus téléchargées (plus de 20 millions de fois). Elle s’associe à la voiture dans une notion de partage, notamment avec la possibilité de voir les avis des consommateurs sur les professionnels. Les gens vont partager la voiture et leurs informations.
Est-ce un aperçu de la voiture de demain ?
V. B. : Etre non polluante, silencieuse et en auto-partage n’est pas tout, il faut que la voiture soit connectée. Tout le monde veut des renseignements immédiats à disposition, et PagesJaunes est la plus grande société française dans ce domaine, la plus compétente. Voilà pourquoi cet accord est une grande joie et une grande fierté.
Comment les utilisateurs vont-ils être informés ?
V. B. : Autolib’ et ses 150 000 abonnés fonctionne grâce au bouche à oreille. Nous allons sans doute mettre dans les voitures un macaron pour indiquer l’existence de ce service gratuit. Sa pertinence est de donner en une seconde une information sur un écran plus large qu’un téléphone portable. Voilà, à mon avis, quelque chose qui va être adopté tout de suite par les utilisateurs. Je rappelle aussi que nous avons 250 ambassadeurs sur le terrain, et 150 personnes au call-center, prêts à les aider.
J.-P. R. : Nous nous sommes inspirés de l’application mobile de PagesJaunes. Elle est très intuitive, car, une fois à bord de sa Bluecar, le conducteur ne doit pas être confronté à un guide complet. Il s’installe, appuie, et est guidé. Un service très simple, très pratique et très efficace.
Où ce service va-t-il être proposé ?
V. B. : En Ile-de-France dans un premier temps, puis nous essaierons de le mettre en place ailleurs, le plus vite possible. Il n’y a pas de raison que les utilisateurs de Bordeaux (via Bluecub) et de Lyon (via Bluely) ne demandent pas à en bénéficier.
Grâce à cette application, le lien entre les Français et leurs commerçants est aussi renforcé…
J.-P. R. : Aujourd’hui, 80 % des consommateurs se renseignent sur Internet avant un achat, mais l’effectuent pour la plupart en magasin. Il est essentiel de pouvoir aider une personne qui cherche un service et de l’amener au bon endroit. Et désormais, nous pouvons l’amener en voiture.