L'ex-suspect de la tuerie de Chevaline veut écrire au président pour se plaindre de sa situation.
Il réclame des "explications". Éric Devouassoux, suspecté en février dans l’enquête sur la tuerie de Chevaline avant d’être mis hors de cause, a fait part ce mercredi de son intention d’écrire une lettre au président de la République.
Les enquêteurs n’ont pas établi de lien entre lui et la mort de quatre personnes en septembre 2012, mais ils ont mis à jour un trafic d’armes le concernant.
Ayant passé à l’époque quatre jours en garde à vue, le quadragénaire a depuis perdu son emploi, et affirme vivre aujourd’hui sans sécurité sociale et avec seulement 1 000 euros par mois.
"Ils ont saisi mes motos, mes ordinateurs, mes cartes grises et ils ne m'ont rien rendu", se plaint l’intéressé, qui travaillait à Genève dans le secteur de la surveillance.
S’estimant "deux fois victime" dans cette affaire, il réclame un "assouplissement" de son contrôle judiciaire afin de pouvoir chercher du travail en Suisse.