Dans une longue interview au quotidien Metronews, Nicolas Anelka revient sur les nombreuses polémiques liées à l'affaire de la "quenelle" et à son amitié avec l'humoriste controversé Dieudonné. Des déclarations choc.
Fidèle à son franc-parler, Nicolas Anelka se confie longuement dans les colonnes du quotidien Metronews sur les nombreuses polémiques qu'il a suscitées. Et en premier lieu sur sa "quenelle" et son amitié avec Dieudonné.
Le 28 décembre dernier, l'attaquant qui évoluait alors avec West Bromwich Albion avait célébré un but en exécutant une "quenelle", geste considéré comme un bras d'honneur inversé ou comme un salut nazi déguisé. Nicolas Anelka avait été condamné par une commission indépendante de la Fédération anglaise à cinq matches de suspension et une amende de 80.000 livres.
Face à la polémique, le footballeur avait expliqué, notamment sur Twitter, que ce geste était une dédicace anti-système à son ami Dieudonné.
Ce geste était juste une spéciale dédicace pour mon ami humoriste Dieudonné.
— nicolas anelka (@anelkaofficiel) 28 Décembre 2013
"C'est devenu un frère"
"Ma quenelle a été très mal interprétée. C'était une dédicace à mon ami Dieudonné […] Je ne suis ni raciste, ni antisémite et cette quenelle était une simple dédicace !", assure-t-il encore aujourd'hui à Metronews.
Nicolas Anelka évoque sans détour ses relations avec Dieudonné : "C'était un ami, c'est devenu un frère aujourd'hui !". Et l'attaquant ne cache pas son admiration pour le polémiste. "C'était un humoriste, pas un politicien. Il demeure pour moi le meilleur de France", affirme-t-il.
Interrogé sur l'affrontement entre Dieudonné et Manuel Valls, encore ministre de l'Interieur, Nicolas Anelka ne prend aucune pincette : "J'espère qu'il mettra autant d'énergie à redresser le pays qu'il en a mis à combattre Dieudonné".
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