Le compagnon d’armes de Jacques Mesrine, Michel Ardouin, est décédé mardi à Paris à l’âge de 70 ans. Retour sur la vie de l’une des figures du grand banditisme français des années 70 et 80.
Né en 1943 dans un milieu plutôt bourgeois, Michel Ardouin emprunte très tôt le chemin du banditisme. Il se lance dans le proxénétisme à Toulon (Var), puis à Barcelone (Espagne) où il devient l'un des tueurs les plus réputés du milieu local.
« Le porte-avions » de Mesrine
En 1972, Michel Ardouin se fait connaître en France en tant que complice de l’ennemi public numéro 1 Jacques Mesrine avec lequel il a braqué 80 banques en 18 mois. Il participe à l’évasion de son complice du Tribunal de Compiègne le 6 juin 1973.
Michel Ardouin avait passé 16 ans de sa vie en prison avant d’être libéré en 1995. Michel Ardouin était surnommé le « porte-avions » par Mesrine en raison de la quantité d’armes importantes qu’il portait sur lui.
Rangé des affaires
Depuis sa libération, il avait abandonné ses anciens "business". Il avait publié trois ouvrages : « Une vie de voyou (2005) », « Mesrine, mon associé (2008) », et le dernier en date « Dernières nouvelles du Milieu (2013) ».
L'homme, qui avait eu de sévères problèmes d'alcoolisme, se savait en fin de vie depuis plusieurs mois.
D'où viennent les surnoms des truands ?
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