François Hollande présidera lundi les deuxièmes cérémonies du 11 novembre de son quinquennat, à Paris puis lors d'un déplacement à Oyonnax (Ain), pour un hommage croisé aux combattants de 1914-1918 et aux résistants de la Seconde Guerre mondiale.
Depuis 2012, le 11 novembre est la date de commémoration de la Grande guerre "et de tous les morts pour la France".
Sur les Champs-Elysées, les cérémonies lanceront le cycle du centenaire de la première Guerre mondiale. Quatre jours après son discours de l'Elysée, dans lequel il a appelé au rassemblement autour du souvenir des combattants de 14-18, le chef de l'Etat déposera à 10H30 un gerbe devant la statue de Georges Clémenceau, au pied des Champs.
Après le ravivage de la flamme sous l'Arc de triomphe, il s'entretiendra avec les familles de soldats morts durant l'année écoulée en opérations extérieures (opex), essentiellement au Mali, où sept militaires français ont été tués depuis le début de l'opération Serval.
L'après-midi, François Hollande apposera sa marque sur ce 11 novembre 2013 en se rendant à Oyonnax, à l'occasion du 70e anniversaire du geste hautement symbolique de la Résistance locale dans cette ville de l'Ain durant la seconde Guerre mondiale.
Alors que le régime de Vichy interdisait toute commémoration de l'armistice de 1918, le 11 novembre 1943, environ 200 maquisards de l'Ain et du Haut-Jura avaient défilé, drapeau tricolore en tête, jusqu'au monument aux morts de la ville. Ils y avaient déposé une gerbe en forme de croix de Lorraine portant l'inscription "Les vainqueurs de demain à ceux de 14-18". L'occasion pour François Hollande de relier la commémoration du centenaire et celle du 70e anniversaire de la Résistance intérieure.
En 2012, pour son premier 11 novembre en tant que chef de l'Etat et chef des armées, François Hollande avait rendu un hommage particulier aux soldats tués en opex.