Les "marches bleues" organisées pour que les retraités et personnes âgées revendiquent leur "fierté de l'âge" n'ont réuni qu'une poignée de participants dimanche pour cette première édition dans une cinquantaine de villes en France.
L’UNIOPSS (Union nationale interfédérale des oeuvres et organismes privés sanitaires et sociaux) était à l'origine de cette journée, sous l'impulsion de la ministre déléguée aux personnes âgées Michèle Delaunay, qui avait souhaité en janvier voir naître une "age pride".
Mme Delaunay a donné le coup d'envoi d'une marche à Evry (Essonne) et s'est également rendue à Mantes-la-Jolie (Yvelines).
A Paris, seulement une trentaine de personnes âgées ont pris le départ d'une randonnée dans les rues de la capitale tandis qu'ils étaient environ 80 à Rennes pour découvrir le patrimoine de la ville et une vingtaine à Limonest dans le Rhône, près de Lyon.
A Dijon, entre 200 et 250 personnes, retraités mais aussi enfants et familles, ont participé malgré la pluie, à un parcours découverte du patrimoine dijonnais.
L'objectif de cette journée était de contribuer à un "changement de regard de la société" sur les aînés, en célébrant leur "contribution à la vie économique, culturelle et sociale".
Ces "marches bleues" marquent l'ouverture de la 62e édition de la Semaine Bleue (21 au 27 octobre), qui vise à "informer et sensibiliser l'opinion publique sur le rôle actif des personnes retraitées dans la société".
Quinze millions de personnes sont âgées d'au moins 60 ans en France. Leur nombre devrait atteindre 20 millions en 2030 et près de 24 millions en 2060.