18 ans après l’enquête sur les quatre disparues de la gare de Perpignan prend une nouvelle tournure. Les empreintes génétiques isolées sur des objets de la scène du crime de l’une des quatre affaires, ne correspondent pas avec celles des deux suspects envisagés par les enquêteurs. Reste à trouver désormais à qui elles appartiennent.
Entre 1995 et 2001, quatre jeunes filles avaient disparu à proximité de la gare de Perpignan et la rumeur de la présence d’un tueur en série avait plongé les Perpignanais dans la psychose.
Tatiana Andujar, âgée de 18 ans, avait disparu le 24 septembre 1995. Elle n’a jamais été retrouvée. Deux ans plus tard, Moktaria Chaïb avait été assassinée le 21 décembre 1997. Puis, le corps de Marie-Hélène Gonzalez avait été retrouvé décapité. Enfin, Fatima Idrahou avait été enlevée le 9 février 2001.
Des empreintes ADN relevées sur plusieurs objets saisis à l’endroit où Marie-Hélène Gonzalez a été retrouvée morte en 1998, ont été soumises à un laboratoire belge pour analyses.
Selon les résultats, aux moins deux empreintes génétiques appartenant à des hommes ont été décelées. Or ces ADN n’appartiennent pas à Andres Palomino-Barrios, suspect nunémo un dans cette affaire, retrouvé mort étranglé en 2012 en Espagne.
Les ADN comparés au FNEG
Les relevés vont désormais être comparés avec les données du fichier national des empreintes génétiques (FNEG).
Aucun lien n'existe, a priori, entre l'affaire des quatre disparues de Perpignan et la disparition de Marie-Josée Benitez et de sa fille Allison le 14 juillet dernier.
Les corps des deux disparues seraient près de Perpignan