Les 65 femmes de chambre et valets, salariés d’un sous-traitant du cinq étoiles Park Hyatt Paris-Vendôme, qui dénonçaient leurs conditions de travail, ont partiellement obtenu gain de cause mardi, avec notamment une prime de fin d'année, a-t-on appris auprès de la CGT
"C'est une vraie victoire, les salariés ont obtenu une prime de fin d'année équivalente à un treizième mois, la suppression de la clause de mobilité et la transformation des temps partiels en temps plein pour ceux qui le veulent", a dit à l'AFP Claude Levy (CGT).
Les 65 salariés de l'entreprise de sous-traitance étaient en grève illimitée depuis vendredi et avaient organisé un défilé de mode alternatif mardi devant le palace parisien à l'occasion du début de la "fashion week" à Paris.
Les employés dénonçaient des "conditions de travail déplorables" et demandaient l'embauche par le groupe Hyatt, un 13e mois, le paiement des heures supplémentaires.
Ils n'ont pas obtenu l'intégration dans le groupe hôtelier mais resteront salariés d'une nouvelle entreprise prestataire de nettoyage, dont la direction de l'hôtel devrait indiquer le nom "dans les prochains jours", a précisé M. Levy.
Ces salariés avaient été encouragés par la récente victoire des 22 femmes de chambre et gouvernantes des hôtels Campanile et Première classe de Suresnes (Hauts-de-Seine), intégrées à compter du 1er août au sein du groupe Louvre Hôtels, propriétaire des deux établissements.