Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a déclaré ce mercredi à l'issue de la manifestation que 600 élément radicaux avaient pris part au rassemblement et que 13 effectifs des forces de l'ordre ont été blessés à Paris.
Selon la préfecture de police, 45 personnes ont été interpellées à Paris à 18h15.
Selon le ministère de l'Intérieur et des Outre-mer, 121.000 participants dans toute la France, dont 18.000 à Paris ont pris part aux manifestations ce mercredi.
A 17h55, la préfecture de police fait état d'un bilan de 12 policiers et gendarmes blessés, transportés à l'hôpital, tous en urgence relative. On note une forte présence des forces de l ordre qui s'assurent que les groupes a risque ne se reconstituent pas. La dispersion se poursuit.
Je condamne avec la plus grande fermeté les dégradations qui ont été commises en centre ville par quelques casseurs en marge de la manifestation du 1er mai. Tout mon soutien aux commerçants et riverains qui ont eu à les subir.
— Johanna Rolland (@Johanna_Rolland) May 1, 2024
Les premiers manifestants sont arrivés place de la Nation, alors que la manifestation touche à sa fin. La situation se tend entre certains éléments radicaux et les forces de l'ordre.
La préfecture de police fait état à 17h d'un bilan de 29 interpellations. Sept membres des forces de l'ordre ont été la cible d'une bombe agricole, et ont été transportés à l'hôpital en urgence relative.
Selon la CGT, plus de 200.000 manifestants se sont mobilisés en France ce 1er-Mai.
A Paris, la manifestation intersyndicale organisée pour la fête du travail ce 1er mai 2024 a réuni 18.000 personnes selon la préfecture de police.
Selon la CGT auprès de l'AFP, environ 50.000 personnes manifestaient ce mercredi à Paris à l'occasion du 1er-Mai.
Au coeur du cortège, un véhicule a été incendié. La BRAV et les pompiers sont arrivés afin d'éteindre le feu et sécuriser le périmètre. Les policiers reçoivent simultanément des projectiles. La situation semble être de plus en plus tendue sur place.
Des violences dans le centre-ville de Nantes ont eu lieu lors de la manifestation qui a réuni 4.000 personnes pour le 1er mai, avec des dégradations de commerces et des tirs de lacrymogènes. Des manifestants se revendiquant du mouvement «antifa», habillés de noir et casqués, ont commencé à attaquer des vitrines, notamment une banque, un supermarché Carrefour ou encore un magasin de vêtements.
A Paris, après plusieurs interventions sur les éléments radicaux, le calme semble être revenu, le cortège reprend doucement son cours place de la Bastille.
La préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes confirme que 22 personnes ont été interpellées pour violences envers les forces de l'ordre, jets de projectiles et qu'un individu a arraché le drapeau tricolore sur l’office de tourisme de Lyon. La préfète apporte également son soutien et souhaite un bon rétablissement aux deux policiers blessés lors de cette manifestation.
De premières tensions ont eu lieu mercredi en tête du cortège de la manifestation parisienne du 1er mai, avec des vitrines et un abribus vandalisés.
Peu après le départ de la manifestation, un "important pré-cortège" d'environ 4.500 personnes, avec "plusieurs centaines" de radicaux s'est constitué, a indiqué une source policière. Au moins deux vitrines de commerces et un abribus ont été dégradés et les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène.
25 personnes ont été arrêtées à Paris.
Le cortège parisien s'est élancé avaec trente minutes de retard sur l'horaire prévu.
A Marseille, 3.000 personnes ont manifesté, selon la police, et 8.000 selon la CGT, sous un ciel gris, derrière une banderole proclamant: "Mobilisés pour la paix et le progrès social".
A Rennes, la manifestation a attiré 1.400 manifestants, selon la préfecture, tandis qu'à Nantes, ils étaient entre 4.000 et 5.000, a constaté un journaliste de l'AFP. Vers midi, de premières dégradations avaient lieu.
A Lyon aussi, entre 6.500 (préfecture) et 13.000 (CGT) ont défilé. Au moins 17 personnes ont été interpellées après des dégradations et des tensions avec les forces de l'ordre.
A Toulouse, ils étaient 3.000, selon la préfecture, 8.000, selon les organisateurs. Le défilé, sous la pluie, s'est tenu au milieu de drapeaux syndicaux, mais aussi palestiniens. "Stop à la guerre, augmentez les salaires" ou "contre la précarité", pouvait-on lire sur des pancartes.
Des violences ont éclaté mercredi dans le centre-ville de Nantes lors de la manifestation qui a réuni plusieurs milliers de personnes pour le 1er mai, avec des dégradations de commerces et des tirs de gaz lacrymogène.
Vers midi, des manifestants se revendiquant du mouvement "antifa", habillés de noir et casqués, ont commencé à attaquer des vitrines, notamment une banque, un supermarché Carrefour ou encore un magasin de vêtements, selon la même source.
Les forces de l'ordre ont répliqué en usant des gaz lacrymogènes d'après la même source.
Les forces de l'ordre ont procédé à 17 interpellations à Lyon. 200 à 300 individus radicaux ont été recensés au sein du cortège par les autorités.
En marge de la manifestation du 1er-Mai, des casseurs s'en sont pris à une agence bancaire à Lyon.
Je désapprouve totalement l'expulsion de Raphaël Glucksmann. Tous ceux qui veulent faire allégeance à la lutte des travailleurs pour leurs droits ont leur place le 1er mai. Il suffit de s'écarter d'eux s'ils nous déplaisent. Cette action fournit une diversion médiatique contre le…
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) May 1, 2024
Soutien républicain à @rglucks1, menacé et empêché par l’extrême-gauche de se rendre à la manifestation du 1er mai.
En République, les divergences et le débat d’idées ne doivent jamais rien céder aux intimidations et aux menaces. https://t.co/nnt84KiiSu
— Xavier Bertrand (@xavierbertrand) May 1, 2024
Raphaël Glucksmann, a été empêché de rejoindre le cortège à Saint-Etienne par des militants pro-palestiniens. Le candidat PS aux élections européennes et son entourage ont été pris à partie par près d'une cinquantaine de personnes dès leur arrivée pour rejoindre le cortège, subissant des jets de peinture et des cris comme «Glucksmann casse-toi» ou «Palestine vivra». La tête de liste, dénonçant «une cinquantaine d'énergumènes», dont certains appartenant à LFI selon lui, a en conséquence renoncé à rejoindre la manifestation.
"C'est leur conception de la démocratie, c'est pas la notre" réagit Raphaël Glucksmann, candidat du Parti socialiste aux élections européennes, pour la première fois accueilli dans une manifestation par des jets d'oeufs et de peinture dans le cortège du 1er mai à Saint-Étienne. pic.twitter.com/QEzuyi23ZE
— France Bleu Saint-Étienne Loire (@bleustetienne) May 1, 2024
A Paris, la manifestation doit s'élancer à 14h de la place de la République vers la place de la Nation. Dans une unité assez large, puisque la CFDT et l'Unsa en seront avec la CGT, FSU et Solidaires.
Certains cortèges s'élanceront dès 10h comme à Strasbourg, Marseille ou encore Clermont-Ferrand.
Selon le renseignement, environ 340 rassemblements sont prévus à travers la France. 12.000 policiers et gendarmes sont mobilisés.