La sécurité viendra-t-elle de là-haut ? Eugène Caselli, président (PS) de la communauté urbaine de Marseille et candidat aux prochaines municipales a remis sur la table jeudi l'idée d'utliser des drones pour enrayer la violence qui gangrène sa ville.
Ces appareils volants furtifs, commandés à distance et équipés de caméras, pourraient selon lui être "complémentaires" à la vidéosurveillance, a-t-il confié au quotidien La Provence. La police brésilienne utilise déjà les drones pour lutter contre l'insécurité.
"La police, lorsqu'elle obtient des renseignements sur des bandes de dealers et sur la manière dont ils s'implantent dans la cité et dont ils se déplacent dans la cité pour faire leur trafic, c'est là qu'il faut envoyer les drones. Tout est filmé et c'est mieux qu'une planque de police classique" assurait ce jeudi matin Eugène Caselli au micro d'Europe 1.
L'initiative compte d'autres promoteurs. La préfecture y serait sensible et Jean-Noël Guérini, le président du conseil général des Bouches-du-Rhône, est prêt à franchir le pas. "Nous réfléchissons à la mise en place de moyens aériens de surveillance, avions ou drones, que le Conseil général est prêt à soutenir à hauteur d'un million d'euros" at-il assuré cette semaine.
Restent qu'une machine de ce type coûte 50.000 euros pièce et que l’encadrement juridique de son utilisation est incertain.
D’autres solutions sont préconisées par des élus marseillais. Récemment, la sénatrice PS Samia Ghali a une nouvelle fois demandé la présence de militaires dans la cité phocéenne.
Récompense à celui qui abattra le drone du gouvernement
Vidéo : les chutes du Niagara filmées par un drone