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Vers d’autres dissolutions de groupes extrémistes ?

Le leader de Troisième Voie, Serge Ayoub, le 8 juin 2013 dans un café parisien [Lionel Bonaventure / AFP]

Le Premier ministre a annoncé hier le lancement d’une procédure pouvant aboutir à la dissolution du groupe d’extrême droite Troisième voie et d’autres «groupements» de cette mouvance, près d’une semaine après la rixe qui a coûté la vie à Clément Méric.

Samedi, le gouvernement avait entamé les hostilités en lançant une procédure de dissolution des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), considérées comme le service d’ordre du groupe.

«La même [procédure] sera engagée pour le groupe Troisième voie et pour tous les groupes, associations et groupements d’extrême droite contraires aux valeurs et aux lois de la République», a assuré Jean-Marc Ayrault dans l’hémicycle

Le mouvement dirigé par le skinhead Serge Ayoub est dans le collimateur du gouvernement depuis la rixe.

 

Cinq membres de Troisième voie en examen

Les cinq personnes mises en examen dans cette affaire, dont l’auteur présumé des coups mortels sont toutes membres de Troisième voie. C’est le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, qui mènera cette procédure, autorisée lorsque les membres d’une association se sont rendus coupables de dégradations de biens, violences, incitations à la haine. Et ce de manière répétée.

Selon les services du Premier ministre cités par Le Parisien, la demande pour les JNR repose sur des éléments antérieurs. Ils soupçonneraient les JNR d’être «en passe de constituer un groupe de combat».

La dissolution pourrait être officialisée par décret du chef de l’Etat lors du Conseil des ministres du mercredi 26 juin prochain. 

 

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