La vidéo-verbalisation arrive bientôt à Paris. Les policiers pourront repérer les délits routiers et verbaliser les conducteurs à distance.
Le 2 avril prochain, le dispositif déjà testé à Marseille, Aix-en-Provence, Nice ou à l’aéroport d’Orly sera mis en place dans treize rues de la capitale.
Rue de Rivoli (1er et 4e), avenue de l’Opéra (1er), grands boulevards (2e, 3e, 9e et 10e), boulevard de Sébastopol (3e, 4e), boulevard Saint-Germain (6e, 7e), avenue des Champs-Elysées (8e), place Saint-Augustin (8e), avenue du Général Leclerc (14e), rue de Vaugirard (15e), avenue de Clichy (17e), boulevard Barbès (18e), rue Max Dormoy (18e) et avenue Jean Jaurès (19e), une cinquantaine de caméras permettra aux policiers de constater les infractions sur ces grands axes.
Quatre types d'infractions seront sanctionnés : le franchissement d’un feu rouge, la circulation dans une voie non affectée à sa catégorie, le stationnement en double file et dans les voies réservées.
Après la constatation de l’infraction, un cliché photographique du véhicule pris en flagrant délit sera envoyé au centre national de traitement de Rennes, qui après identification du détenteur de la carte grise se chargera de lui faire parvenir à son domicile un PV. Ainsi, les conducteurs seront verbalisés sans même avoir été arrêtés.
L’objectif affiché de cette mesure est de fluidifier le trafic sur ces axes très fréquentés et de faire baisser le nombre d’accidents, qui pour la première fois en 2012 est passé sous le seuil de 7 000 à Paris. Pour la première fois également, celui des blessés a été inférieur à 8 000.